La microplaque MUG/EC permet de pratiquer la recherche et le dénombrement d'Escherichia coli dans les eaux, suivant la méthode NF EN ISO 9308-3.
L'emploi de microplaques, dont les puits contiennent un milieu spécifique adapté, a été développé pour une utilisation dans l'analyse de plusieurs types d'eaux, notamment les eaux de baignade en mer et en eau douce, les eaux de surface et les eaux résiduaires. La méthode est applicable à toutes les eaux, y compris celles qui sont riches en matières en suspension. Pour le dénombrement d'Escherichia coli, la technique en microplaques avec utilisation de MUG a été reconnue comme étant plus spécifique, plus précise, plus juste et plus rapide que les méthodes utilisées antérieurement. Elle représente une évolution importante par rapport aux techniques habituelles pour Escherichia coli qui, parmi les microorganismes indicateurs de contamination fécale, présente un intérêt tout particulier.

Principes :
Chaque microplaque comporte 96 puits (12 rangées de 8 puits).
Le substrat de l'activité enzymatique bactérienne recherchée est constitué par du MUG (4-méthylumbelliféryl-Beta-Dglucuronide).
Ce dernier est incorporé dans un milieu de culture dérivé du milieu A1 mentionné dans l'American Public Health Association pour la détermination de la présence de coliformes fécaux dans les eaux. Le milieu de culture est déshydraté et fixé au fond des puits de la microplaque. La réhydratation du milieu se réalise lorsque l’eau à analyser est introduite dans les puits.
Escherichia coli (éventuellement présent dans l'inoculum) hydrolyse le MUG en 4-méthylumbelliférone et en son glucuronide correspondant. La production de 4-méthylumbelliférone, composé à fluorescence bleue, peut être observée à l'aide d'une lampe UV proche du visible, à 366 nm. La lecture étant effectuée, le nombre de puits fluorescents est compté pour chaque dilution. A partir du nombre caractéristique
obtenu, une analyse statistique fondée sur la loi de Poisson, permet de dénombrer Escherichia coli dans l'eau analysée. Il est important de noter que certains Escherichia coli ne possèdent pas de Beta-D-glucuronidase, en particulier le sérotype entérohémorragique O157:H7.
La composition du milieu, à teneur élevée en peptone et en salicine, permet une excellente récupération.
Le Triton X favorise la dispersion des microorganismes et du fluorogène dans les puits de la microplaque.
L'incubation à 44 °C a été étudiée afin d'inhiber la croissance de la majorité des microorganismes contaminants.

Conservation des microplaques : +2°C à +8°C.